LE RYTHME AWHANGBAHOUN DANS L'ECC: ORIGINES ET IMPACTS

LE RYTHME AWHANGBAHOUN (LES COUPS DE CANON DE PAPA OSCHOFFA) DANS L'ECC: ORIGINES ET IMPACTS

Lorsque l’on parle de la musique grégorienne, tous se réfèrent automatiquement à l'église Catholique. De même, la musique dite à quatre parties nous rappelle les églises évangéliques et protestantes.
Bien aimés, même si tous ne veulent pas s'accorder sur le fait qu’aucune religion au monde ne discute à l'Eglise du Christianisme Céleste le rythme awhangbahoun, alors nous nous permettons de dire que le rythme awhangbahoun est une identité de la sainte église venue des cieux, l'église de Papa OSHOFFA.
Quel est donc l'origine de ce rythme et son impact ?
1. Origines du rythme Awhangbahoun
L’Eglise du Christianisme Céleste est née à Porto-Novo en République du Bénin. C'est par le Révérend Prophète Pasteur Fondateur (RPPF) SBJ OSHOFFA qu’elle a été créée.
À la naissance de l'Eglise du Christianisme Céleste en 1947, le fondateur était très perturbé dans sa mission d'évangélisation dans la ville de Porto-Novo. Les perturbations venaient des féticheurs et animistes, ce qui était plus facile à gérer, mais également des anciennes églises chrétiennes et des autorités politico-administratives. Papa OSHOFFA était trop critiqué. Même les membres de sa cour familiale le rejetaient.
Dès lors le Révérend Pasteur Prophète Fondateur OSHOFFA décida de retourner dans la forêt de la vallée de l’Ouémé où il fut purifié et préparé pour l'œuvre. Il était accompagné de quelques fidèles. C'est sur le chemin de la forêt de HOUNGON GODROKPA que l'Esprit- Saint agita un visionnaire du nom de « Amoussou » qui se coucha sur le sol pour barrer la route au fondateur. Le visionnaire en question révéla à Papa OSHOFFA que l'Éternel refusait qu'il retourne dans cette forêt, mais il écrivit sur le sol le nom de la localité où le fondateur devrait se rendre pour l'émergence de sa mission d'évangélisation. Cette localité dont le nom fut écrit sur le sol est « Toffin ».
Dès lors, le fondateur accepta, selon l'ordre de l'Éternel, de se rendre dans cette cité lacustre des Toffins. Papa OSHOFFA y accéda par la vallée, commençant par le village de Gbèkô pour se retrouver ensuite à Awomey Gblon, puis à Awomey Lokpo et enfin au village de Sô- tchanhoué. Dans ces différents villages papa OSHOFFA prêchait la parole du Christ, délivrait beaucoup d'âmes de l’emprise de la sorcellerie et de divers enchantements. Beaucoup de villageois adhérèrent au Christianisme Céleste.
Il fallait donc que le fondateur baptise cette masse de fidèles convertis à l'Eglise du Christianisme Céleste. Papa OSHOFFA jusqu'à sa transition ne baptisait jamais un fidèle seul.

Il s’agissait toujours de foules dont les individus en rang chantaient et louaient le Seigneur Jésus-Christ. Cependant, chacun des nouveaux baptisés s’était auparavant, sous la conduite du fondateur, débarrassé de tous les objets des fétiches qu'il adorait avant de connaître l'Eglise du Christianisme Céleste. Pour baptiser les nouveaux convertis de la cité lacustre, Papa OSHOFFA se déplaçait avec Papa Nathaniel YANSUNNU qui dirigeait un groupe de fanfare. Pour le premier baptême c'est la fanfare venue de Porto-Novo qui avait animé.
Cependant, dans la localité des Toffins, il y avait un rythme que la population jouait et qui est appelé « Sakla ». Ce rythme se joue avec 3 tam-tams. A l'occasion donc du baptême, les autochtones déjà convertis à l'Eglise du Christianisme Céleste ont décidé de jouer leur propre rythme, « Sakla », pour animer les nouvelles séances de baptême. Notons que le Sakla ne donne pas un son suffisamment retentissant. Alors les Toffins décidèrent d’amplifier leur jeu avec de véritables tambours dont le son pouvant rivaliser avec les grosses caisses des fanfares et même les dépasser. Ainsi les petits tam-tams de sakla furent changés et leur nombre évolua à cinq tam-tams.
C'est au cours de la toute première exécution du Sakla à cinq tam-tams que le saint esprit agita la femme de papa Nathaniel YANSUNNU. Elle révéla que le nom de ce nouveau rythme avait été donné par l’Eternel, et que ce rythme serait désormais appelé « Awhangbahoun » à savoir « rythme du combat »
Parlant justement de combat, le rythme Awhangbahoun en a fait beaucoup et continu d’en faire. Nous allons à présent rappeler quelques témoignages de ces combats.
2. Témoignage sur le rythme Ahwangbahoun
L’histoire du fétiche kpassi de Dékin
Une des histoires les plus émouvantes au sujet du rythme Awhangbahoun est celle du fétiche kpassi à Dèkin.
Un nouveau fidèle venait d’être baptisé dans l'ECC à Dèkin contre le gré de sa famille. Le nouveau converti étant allé un jour à la chasse fut blessé par un animal. Après plusieurs jours dans la brousse sans aucun secours, il succomba à ses blessures. Pour se venger de lui et de sa religion chrétienne, ses parents prirent sa soutane et la placèrent sur l'arbre du fétiche le plus redoutable de la localité. Rappelons que pour tout objet placé sur ce fétiche, toute personne qui tentait de s'y approcher trouvait la mort.
Papa OSHOFFA décida de défier le fétiche. Le jour J, le fondateur invita plusieurs chorales qui devaient exécuter le rythme Awhangbahoun, et devant l'étonnement de tous, Papa OSHOFFA arracha la soutane et maudit le fétiche qui perdit toute sa puissance depuis ce jour- là. Aujourd'hui, une paroisse céleste a été construite sur le lieu qu'occupait le fameux fétiche.
L’histoire de l’homme transformé en chien
Cette histoire s’est déroulée à la paroisse mère de Porto-Novo. Un malade y était gardé en sécurité. C’était également un moment d'évangélisation du PPF au cours duquel était exécuté

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